Abdelmadjid Benmohammed
Chaomain
Théorie de la Conscience cosmique appliquée en sciences sociales et humaines
Publié à compte d’auteur
Du même auteur
Essais : Chaomain
Raison : Vision au-delà de la Vérité et de la Vertu
Modernité : Complexité au-delà de la Certitude et du Chaos
Science : Mental au-delà des Mathématiques et de la Machine
Pensée : Impensée au-delà de l’Inspiration et de l’Inconscient
Totalitarisme : Endurance au-delà de l’État et de l’Empire
Puissance : Conscience au-delà de la Civilisation et du Capital
Littérature
La Cité Satanique (roman)
Passions et Trahisons (roman)
Hussein (théâtre)
Omri (poésie)
Dounyazad (nouvelles)
Impensées (réflexions)
Sciences
Science des Matériaux
1- Fatigue, Fracture et Fiabilité
2. Fractales, Complexité et Chaos
3. Publication Scientifiques
Théorie de la Conscience Cosmique
1- Fondements Mathématiques
2- Applications en Sciences Physiques
3- Applications en Sciences de la Vie
Préface Générale : Pouvoir et Conscience
L’objet de notre essai est de reconnaitre notre finalité non pas humaine, mais cosmique. Nous devons partir dans une exploration interne pour réaliser ce que nous sommes en tant qu’espèce humaine et une expédition externe pour réaliser ce que nous sommes en tant que conscience cosmique. La Conscience n’est pas un concept ou un discours mystique, religieux, philosophique, cognitif ou physique. C’est le dernier salut de l’humanité pour résister au totalitarisme de nos États.
Notre être est réduit à une pensée crédule cultivée dans des religions, des philosophies et des sciences inscrites dans notre héritage occidental, musulman ou bouddhiste que nous devons déconstruire afin de nous reconstruire.
L’humanité est réduite à des citoyens identifiés à un État totalitaire qui produit de l’Ordre qui devint un désordre pour finir dans le Chaos qui peut produire notre extinction !
La vie est un conflit et nous devons savoir contre qui, pourquoi et comment nous devons lutter pour que notre énergie soit constructive et non pas destructive. Il n’y a ni raccourci ni maître savant à qui déléguer notre savoir pour comprendre la complexité de notre mystère interne et externe.
Cet essai est un voyage pour sonder le mystère complexe de notre destin tragique : les sources, les essences, les courants, les raisons, les embouchures et les destins. Nous voguons parmi les vagues de civilisations passées qui s’entrechoquent toujours dans le présent. Les ères agricoles, industrielles et algorithmiques on clôturé l’histoire humaine !
Nous sommes témoins dans le présent en direct dans nos salons bien au chaud et devant nos écrans de conflits bestiaux bien réels. Il n’y a pas de victimes et des bourreaux, mais que des vainqueurs et des vaincus qui héritent d’une violence qu’ils vont dépasser. Nous devons sortir de notre obscur labyrinthe et résister la puissance de l’État qui nous domine, nous humilie et nous assujettit. Le défi est double :
– savoir les modes de Puissance de l’État (violence, richesse et connaissance) pour les déconstruire et dépasser les modes résistance historiques qui ont tous faillit : insurrection, révolte, révolution, nihilisme, pacifisme, adaptation, réforme…
– avoir une fondation solide pour reconstruire l’architecture humaine sous une fondation solide ; la conscience cosmique
Le Chaomain est une Théorie de la Conscience cosmique appliquée en sciences sociales et humaines que nous développer dans cet essai en six tomes (Raison, Modernité, Science, Psychologie, Totalitarisme, Puissance). Nous le continuerons dans une autre étape dans en sciences exactes : mathématiques, physiques et biologiques.
Le Chaomain un parcours visionnaire qui se veut un point de départ de l’impensée et non pas une autre Fin en soi. Il ne finira jamais, car la vie est dans une perpétuelle exploration de l’inconnu. Nous espérons que d’autres marins viendront dans ses tempêtes dénicher nos traces et continuer l’exploration des courants ensemble, non plus comme une goutte d’eau insignifiante, mais comme un puissant Tsunami qui déplace les vagues de l’histoire vers des rives inexplorées.
Le premier devoir humain est celui du témoignage qui ne doit jamais être une vérité totale et totalitaire qui va finir dans les fosses communes. Le témoigne peut manquer de détachement objectif. Toutefois, c’est un devoir plus qu’un droit, que le monde témoigne et que la vérité triomphe.
Le Chaomain est une entreprise de vulgarisation de la complexité sans sa réduction. La multitude de citations est un témoignage de gratitude plutôt qu’un support d’arguments.
Merci à tous ceux qui m’ont aidé et supporté: famille, amis et tous ceux qui ont façonné et enrichi ma vie. Merci à tous ces géants sur les épaules desquelles on a grimpé pour percevoir l’horizon et imager l’histoire dans sa diversité.
Raison : Vision au-delà de la Vérité et de la Vertu
Vision Esthétique au-delà de la Vérité et de la vertu
Égaré dans des cavernes en soi, les yeux, les raisons et les cœurs sont troublés par l’ombre de la réalité qui déforme tout. En fermant les yeux, il n’y avait aussi rien du tout.
La caverne de Platon, éclairé par une fente infirme, nous sombre dans un monde invisible, indéfini et imprévisible. L’idée platonique possède l’Être platonique ; Un instinct de désir divin institué dans une idée qui cultive le Vrai/Bien Divin contre le Faux/Mal Diabolique. L’Intelligence Cartésienne instruira ensuite la Vérité Vertueuse contre la Barbarie Obscurantiste !
L’idée de Platon était à l’origine une imagination impensée ingénieuse. Elle s’est pervertie dans une idée tragique. L’Impensée du Chaomain est arrivée à sortir de sa pensée. Elle nous fait partager sa lumière ombrageuse ; Une vision tierce (regard, sens, et valeur) de l’humain, de sa place et de son rôle dans l’univers. La vision anthropocentrique doit laisser place à une vision cosmique.
Le Chaomain se veut être un lieu ou se projettent le rêve, le sens, le don, la confiance, le changement, l’action, la perfection, la romance, l’enthousiasme, l’énergie, la vie … des territoires infinis et qui peuvent enfin rassembler nos impensées immortelles, nos imaginaires immatérielles et nos ingéniosités immanentes….
Un projet pour une vision esthétique universelle est proposé dans cet essai afin de nous sortir de notre caverne platonique pour retrouver la conscience cosmique de l’univers qui relie l’Humain, l’Humanité et la Nature cosmique !
Notre objet est de :
– comprendre et déconstruire la Raison philosophique fondée sur la Vérité et la Vertu platonique
– proposer un projet de reconstruction de notre conscience humaine fondée sur une vision esthétique.
Ce livre est divisé en trois parties :
I. Vérité Existentielle: Idéologies Matérialistes
L’État a détruit l’humanité en détruisant la pensée humaine avec des idées tragiques sur la vérité qu’il cultive. Ces idées sont issues de la Grèce antique (Platon, Socrate, Aristote) et renouvelées par l’idéalisme (Kant, Schopenhauer, Nietzche) et l’idéologie allemande (Marx et Engel).
Ces idées ont été ensuite perverties par des institutions intellectuelles par les nouveaux intellectuels (Camus) au service des institutions politiques et sociales.
II. Vertus Éternelles : Idéalismes Moralistes
L’Être tragique pense que l’existence doit avoir un sens intelligible par des croyances sur un créateur divin. Il ne pouvait tolérer l’idée d’une existence fortuite, insensée et sans raison qui ne lui donne pas la clémence divine, la grâce et l’immortalité.
Après la mort de Dieu, l’État a usurpé la grâce infinie avec les Lumières ténébreuses : Un humanisme universel (Levinas) perverti dans le Mal qui tue au nom du Bien.
III. Vision Esthétique: Au-delà de la Raison
La troisième partie présente un projet de résistance à notre aliénation et soumission à l’autorité de l’état afin de récupérer notre humanité. Ce projet se fera par une vision esthétique de convergence qui relie le vrai, le bien et le beau. Le vrai et le bien ne sont que dans la beauté universelle.
La vision esthétique chez l’humain lui donne une conscience globale de la créativité de la création, de la Nature et de l’Univers. La convergence de la philosophie et de l’Art sera étendue aux sciences exactes, sociales et humaines.
Modernité : Complexité au-delà de la Certitude et du Chaos
“Vous n’avez pas été faits pour vivre comme des bêtes, mais pour suivre vertu et connaissance”, Dante
Depuis Platon jusqu’à Leibniz, Descartes ou Comte, on voulait traiter de questions philosophiques d’une façon aussi convaincante qu’une preuve scientifique mathématique.
La raison veut prendre la place de la réalité alors qu’elle est juste une autre idée de la réalité : une idée séduisante devenue un concept, une logique, une méthode, une expérience et une image réaliste du réel. Elle fut appliquée dans tous les champs de la pensée (sciences exactes et sociales) afin que l’être devienne cartésien.
L’évolution de la raison s’est faite en trois temps :
– La certitude cultivée qui nous construit dans la méthode cartésienne et la modernité.
– Le chaos constructif qui nous déconstruit dans le désordre post-moderne.
– La complexité chaotique qui nous reconstruit dans une sagesse transdisciplinaire.
L’Occident s’enorgueillit d’avoir initié la Modernité comme un triomphe de la Raison avec la dislocation des traditions, des identités et des croyances passées. Il voulait fonder une nouvelle pensée scientifique pour ramener plus de progrès, de prospérités et de liberté avec des implications drastiques dans toutes les activités sociales : religion, philosophie, science, société, économie, média, politique…
La méthode cartésienne a été le catalyseur de la Modernité. Le progrès matériel fut fulgurant jusqu’à terminer son parcours dans le Post-modernisme qui remplaça le régime de l’assurance de l’ordre par la gestion du chaos.
La crise moderne est critique, multiple et globale. Il est temps de revoir la mécanique de la raison : sens, concepts et méthodes. Il est facile de détruire, mais difficile de créer.
On a besoin d’une complexité fondée sur une tierce interdisciplinarité qui puisse dépasser l’ordre moderne et le désordre postmoderne institués par les structures étatiques[i].
Ce livre est divisé en trois parties :
I. Certitude Cultivée : Ordre et Modernité
La Modernité cartésienne va initier notre raison moderne dans une instruction méthodique. Elle désirait être une « connaissance unique, certaine, déterminée, complète et méthodique ». Elle enfantera une science sacrée et puissante.
La Modernité est un désir désespéré d’une pensée insolente qui voulait échanger la croyance Divine par la connaissance raisonnable. Elle donnera à l’État Nationale un pouvoir puissant afin de garder le pouvoir (Religion et Raison) sous un autre nom plus captivant (Rationalisme et Progrès). La crédibilité du discours moderniste s’appuyait sur notre crédulité à croire à une raison devenue rationaliste.
II. Chaos Constructif : Désordre et Post-Modernité
Né du désenchantement du monde moderne, le chaos post-moderne va déconstruire notre raisonnement méthodique par une « compréhension plurielle incertaine, indéterminée, incomplète et chaotique ». La post-modernité a la prétention de gérer le chaos comme elle a assuré l’ordre.
La Modernité issue des croyances célestes recyclées dans des raisons terrestres est finalement ensevelie dans les fosses communes, mais pour se réincarner dans la post-modernité. La raison raisonnable devient une déraison raisonnable. La crise suicidaire de la Post-modernité est la dissociation de l’Être avec son Esprit et sa Société. L’être citoyen, civile et civilisé a perdu son sens humain.
III. Complexité Cognitive: Au-delà de la Modernité
La complexité cognitive combat la Modernité et la Post-modernité que l’ État national devenu un Empire mondial prêche dans sa cité civilisée où le progrès matériel accompagne la régression de l’Humain et de la Nature.
Grâce à une interdisciplinarité tierce, la pensée complexe visionne les parties dans le tout, l’auto-organisation et l’émergence. Percevoir la complexité, c’est assumer la contradiction, le paradoxe et appréhender une unité qui ne renie pas les différences, mais qui s’en nourrit pour les tisser dans la richesse de la biodiversité de l’humain et de la Nature.
[i] Simon, The state of Humanity, Blackwell, Cambridge, Mass., 1995.
Science : Mental au-delà des Mathématiques et de la Machine
« Il y a autant de différence entre les savants et les ignorants qu’entre les vivants et les morts.”, Aristote
Le langage est l’outil de l’esprit qui nous assure la Puissance par la transmission des connaissances. Il définit notre évolution et notre survie. Il fonde notre identité, culture et civilisation. Il peut être une source de divergence par son ambiguïté, incertitude et incompréhension.
Les maths sont le langage privilégié de la nature qui a donné aux sciences un puissant outil pour analyser et maitriser les secrets de la nature de l’atome à l’univers, du gène à l’évolution et du cerveau humain au cerveau global. Les mathématiques on put décrire et simuler l’univers physique, biologique et social.
L’univers physique est allé dans les particules élémentaires de l’atome pour produire le déchainement de l’énergie nucléaire. On a conquis l’Univers, le temps et l’espace. L’univers biologique a décodé la création et l’évolution de la vie. On a découvert le secret du code génétique pour faire des modifications génétiques sur notre Nature. L’univers social est devenu un cerveau global manipulé par un esprit cybernétique au service de l’État.
La Machine a atteint la singularité technologique avec six transmutations : physique (IA et conscience), biologique (gène et transhumanisme) et social (information et cybernétique). La technologie a dépassé la science-fiction. La machine-bestiale gouverne l’humain, l’humanité et la nature.
La pensée est disséminée dans toutes les connaissances : arts, philosophies et sciences. Divisée à l’infini, Réunir les connaissances permet de réunir les humains. La conscience humaine émerge de la pensée grâce à une vision globale qui se fait sur la base de trois convergences cognitives :
– Connaissance : Impensée APS (Art, Philosophie et Science)
– Science : théorie unifiée MQR (MQ et Relativité)
– Technologique : Les NBI (Nano, Bio et Info)
Ce livre est divisé en trois parties :
I. Mathématisation Physique : Trois Univers
Avec le temps des tragédies humaines, le langage discursif perd de son attrait, il sera alors remplacé par un nouveau langage plus moderne; les mathématiques qui vont produire une mutation dans les sociétés et les civilisations avec l’introduction de la révolution industrielle en Europe.
La science mathématique a pour but de mathématiser les trois univers :
– Physique : MQ, Relativité et Espace-temps
– Biologique : Humain, Évolution et nature
– Social : Cerveau, Esprit-global et Web
II. Machinisation Biologique : Six transmutations
La Science va accélérer ce processus de progrès technologique démoniaque en créant la vie artificielle. Notre cauchemar est que l’humain soit détruit par cette machine bestiale mais intelligente que nous avons créée.
La Science technologique a fait six transmutations dans nos trois univers:
– Physique : IA et Conscience Quantique
– Biologique : Génétique et Transhumanisme
– Social : Information et Cybernétique
III. Mutation Métaphysique : Au-delà de la Science
Après la puissance des révolutions agricoles et industrielles, on assiste à l’émergence de la puissance de la connaissance scientifique et technologique qui a produit un progrès inconscient dans une mathématisation physique et une machinisation biologique. La Puissance de la Conscience est capable de combattre celle de l’État fondée sur la Violence, le Capital et la Connaissance.
La Mutation Technologique se fait par une refondation de la connaissance afin de redonner à notre cognition une conscience cosmique grâce à une vision globale fondée sur trois convergences cognitives :
– Connaissance : Impensée APS (Art, Philosophie et Science)
– Science : théorie unifiée MQR (MQ et Relativité)
– Technologie : Les NBI (Nano, Bio et Info)
Pensée : Impensée au-delà de l’Inspiration et de l’Inconscient
“On peut tout fuir sauf sa conscience. ” Stefan Zweig
La connaissance socratique de soi a atterrit dans l’identité qui cache des enjeux stratégiques qui dépassent la simple connaissance innocente de soi. L’enjeu est celui du pouvoir prédateur ; garder les brebis dans le territoire bestial du destin commun : histoires, langues, nations, ethnie, groupes, croyances, civilisations…
La prospection de soi est un voyage dans la profondeur de ses instincts meurtriers qu’a traversé Hamlet en voulant comprendre le meurtre de son père. Ici se mêle le pouvoir, le meurtre, la mort, la vengeance, la fraternité, la paternité et l’humanité dans le grand théâtre de la vie !
La psychanalyse réduit l’humain à une sexualité, le communisme à une classe et le capitalisme à un intérêt. Le tout est renforcé par la puissance des médias, la cybernétique, la biométrique, reconnaissance vocale et facial, géo- localisation… Toutes les divisions sont cultivées, enseignées et institués par l’État moderne. Ces divisions ne sont pas seulement dans les idées et les classes sociales, elles sont aussi et surtout dans les connaissances, les sciences et les pensées.
L’État divise l’humain par des croyances, des idéologies, des idéalismes, des pseudosciences, et finalement par l’Art psychologique de soumission qui a cultivé en nous un être pervers grâce à une psychanalyse individuelle, une psychologie de groupe et un fascisme de masse.
L’Art psychologique de l’État commence avec toutes ces cultures psychologiques d’asservissement qui sont de nature violentes externes, mais aussi de nature cultivée interne et donc plus dangereuses, car elles donnent l’impression d’agir de son propre gré en toute conscience, mais en réalité en toute inconscience.
L’Impensée déconstruit la pensée cultivée. Elle nous élève d’un rêve enfantin vers la réalité: La Conscience de l’univers qui est la seule à pouvoir combattre la puissance de l’État fondée sur la Violence, le Capital et la Connaissance.
Ce livre est divisé en trois parties :
I. Inspiration Incroyable : Peurs et Pouvoirs
Shakespeare nous fait découvrir par l’inspiration artistique théâtrale la tragédie existentielle dialectique de Hamlet dans tous ses états psychiques; action ou inaction, amour ou haine, pouvoir ou servitude, croyance ou connaissance, et finalement vivre ou mourir.
Finalement, Hamlet, soumis au poids de l’honneur, de la justice et de la vengeance va disparaitre en laissant un vrai message à l’humanité en dehors d’Être ou de ne pas Être, c’est celui de Résister à soi ou de disparaitre en soi !
II. Inconscient Infantile : Désirs et Fascismes
Freud a voilé notre Instinct Impératif (désir et peur) en utilisant une doctrine perverse basée sur un Inconscient illusoire, irresponsable et impuissant soumis à un Rêve perverti peuplé de Désirs Divins et de Peurs Diaboliques.
Le pouvoir utilise la science psychologique pour bien nous maitriser de l’intérieur de notre mental par le fascisme de masse. La Civilisation nous cultive dans seconde nature ; le Désir Divin de l’Être et la Peur Diabolique de l’Autre.
III. Impensée Immortelle : Au-delà de l’Inconscient
L’être social est cultivé dans une inconscience ; perversité, égocentrisme, scepticisme, absurdité, désespoir et cynisme. La soumission continue par la manipulation de nos gènes et nos neurones ; La pensée nous soumet de l’intérieur.
Le combat contre l’ennemi extérieur visible commence par le combat contre l’ennemi intérieur invisible interne; Notre pensée cultivée depuis toujours dans la machine bestiale pour devenir un instinct primaire inconscient. L’impensée traverse la pensée inconsciente. Elle nous donne la conscience cosmique qui nous relie à la conscience de l’humanité, de la nature et de l’univers !
Totalitarisme : Endurance au-delà de l’État et de l’Empire
« Là où cesse l’État, c’est là où commence l’homme.», Nietzsche
L’État national a un seul objet : se conserver et se propager pour nous asservir totalement par nous-mêmes. Pour cela, il gouverne par la soumission physique et mentale dans une ferme des animaux ou un meilleur des mondes.
L’Europe occidentale avec la Grande Bretagne, la France, l’Espagne et le Portugal ont continué le totalitarisme de l’État vers l’extérieur de leurs frontières pour former des Empires qui se sont divisé le monde. La violence interne est devenue une guerre avec les croisades et les colonisations.
Les Empires occidentaux vont s’affaiblir avec les deux guerres mondiales pour laisser le Monde à la merci de deux Blocs : les USA et l’URSS. Après la chute du mur de Berlin et la dislocation de l’URSS, le monde est devenu unipolaire avec une Seul Empire, mais l’histoire n’est jamais finie.
Devant la puissance totalitaire, le peuple se bornait aux révoltes : Violence, révolution, anarchisme, pacifisme, servitude et désobéissance ont tous été des modes de résistances défaillantes. Elles arrangent le pouvoir qui les manufacture, car elles justifient sa violence et son existence !
Pour se libérer du totalitarisme, il faut :
– saisir l’origine et les fondations de son idéologie fasciste
– saisir les institutions de son système totalitaire.
Les deux questions centrales de cet essai sont :
– Quels sont leurs techniques, discours et pratiques de nos États pour soumettre nos corps et nos esprits ?
– à qui résister, pourquoi résister et comment résister au-delà des modes classiques : révolte, révolution, pacifisme?
Pour survivre et continuer notre destin cosmique, nous avons besoin de concevoir une endurance au-delà de la résistance, une impensée au-delà de la pensée et une auto-organisation au-delà du totalitarisme. Comme la contrainte est globale, la résistance doit être globale.
Dans ce combat de survie, le gagnant n’est pas celui qui a le plus de puissance, de violence et d’inconscience, mais celui qui a le plus de volonté, d’endurance et de conscience.
Ce livre est divisé en trois parties :
I. État-Totalitaire : Culture de Violence
L’État-national est fondé sur le totalitarisme ; une violence systémique à tout État quelque soit sa forme (despotique, démocratique). Il se fait par la culture idéologique et cybernétique. Le totalitarisme de l’État est de nature systémique. Il existe depuis la création des États.
La culture du totalitarisme moderne se fait par trois modes de violence douce : L’idéologie avec sa raison d’État, la psychologie avec sa subversion de masse et la cybernétique avec sa séduction technologique.
II. Empire-Totalitaire : Culture de Guerre
L’Empire est l’extension de la violence interne du totalitarisme de l’État national au reste du monde par la guerre. Il a pris des proportions mondiales avec l’Empire Européen et finalement l’Empire Américain. Il se fait par une culture de guerre, de désordre et de terreur.
Le totalitarisme de l’État n’est pas propre à un système particulier comme le nazisme ou le communisme, il est aussi dans le capitalisme démocratique. L’Empire qui dit combattre le fascisme, le communisme ou le terrorisme possède lui-même l’essence du totalitarisme ; La terreur Globale !
III. Art de l’endurance : Pouvoir et Résistance
Le Totalitarisme a produit des réactions violentes ; les révolutions qui ont toutes permis une reconduction de la bourgeoisie. Le défi de l’humanité est de savoir comment endurer le totalitarisme.
Le Pouvoir sait comment déjouer les résistances à son avantage. La conscience permet de fortifier l’endurance. C’est une impensée qui va au-delà de la pensée; de la violence, des révolutions et du pacifisme.
L’Art de l’Endurance est fondé sur :
– une Conscience de l’humain, de l’humanité et de la nature.
– une impensée et une auto-organisation qui déconstruisent le totalitarisme par une relation directe entre l’être et l’autre, le sujet et l’objet et l’humanité et son destin cosmique !
Puissance : Conscience au-delà de la Civilisation et du Capital
« Un jour, espérons-le, le globe sera civilisé. Tous les points de la demeure humaine seront éclairés, et alors sera accompli le magnifique rêve de l’intelligence : avoir pour patrie le Monde et pour nation l’Humanité. », Victor Hugo, Les Burgraves
L’État avec la puissance de sa Civilisation et de son Capital est incapable de gérer le désordre qu’il crée ; les inégalités sociales et la dégradation de la nature et du climat.
Les Nations sont des structures sociales qui ont clôturé le destin humain dans des territoires fermés. Elles sont fondées sur deux identités : La civilisation moderne et le Capitalisme mondialiste qui ont fait réunir les États dans un Marché mondial commun, mais qui ont aussi fait exploser les humains dans des identités tragiques : ethnies, communautés, croyances, idéologies, histoires, sexualités, couleurs, classes…
Il y’a deux piliers de l’État pour nous soumettre :
– Notre identification cultivée à une civilisation cultive fondée sur un État-National historique qui a soif de plus de puissance totalitaire et donc de plus de conquêtes des autres territoires.
– Notre dépendance économique à un Capital qui vie de notre sueur, de nos dettes et de nos taxes. Le capital donne plus de richesse et donc plus de puissance. L’État Capitaliste cupide étend son territoire à toute la Terre avec la mondialisation qui désintègre l’humanité, le climat et Nature.
Civilisation, Capital et Connaissance forment les trois piliers de la Puissance de l’État. On peut voir la violence de la civilisation dans l’histoire des États, la cupidité de la richesse dans le Capital mondial et la bestiale de la machine dans la connaissance. La conscience nous donne la grandeur pour contrer la puissance de l’État qui nous divise dans des particules élémentaires. Nous devons sortir de notre petite histoire de l’État vers la plus grande histoire ; celle du cosmos.
Notre objet est de :
– comprendre et déconstruite les institutions de l’État et leur Puissance : Civilisation, Capitalisme et Connaissance.
– proposer un projet de reconstruction de notre humanité fondé la Grandeur de la Conscience Cosmique.
Ce livre est divisé en trois parties :
I. Civilisation et Culture : La Petite Historie
L’État a déshumanisé l‘humain dans une identité tragique en l’arrachant violemment à sa nature pour le mettre sous le contrôle de structures et d’institutions sociales qui vont promouvoir la civilisation par la culture.
La grande escroquerie est de vouloir identifier et représenter la Nation par un État et ensuite par à une civilisation impérialiste en nous faisant croire à un destin historique de gloire divine qui justifierait les croisades et les colonisations du reste de l’humanité. L’humanité croule sous une petite histoire de prédation humaine qui se suicide en exploitant et en exterminant sa propre espèce.
II. Capitalisme et Cupidité : La Prédation Moderne
Le système capitaliste qui fonde l’État cultive la cupidité, l’avidité et la rapacité au lieu de la solidarité, l’altruisme et la confiance. La cupidité des financières est dans un désir pervers de l’accumulation illimitée de l’argent coûte que coûte au profit de la misère de toute l’humanité. Le travail est la nouvelle forme de l’esclavagisme moderne.
La Mondialisation est le nouveau visage de l’Empire Capitaliste. L’empire, grâce à l’Otan, extermine lâchement des civils innocents des pays pauvres pour changer leur régime et les mettre sous la coupole de la Mondialisation. Les sanctions économiques abominables sont la nouvelle forme de guerre soft qui extermine l’humanité par l’embargo sur les produits de nécessité vitale, l’effondrement de la monnaie, les dettes…
III. Conscience Cosmique : La Plus Grande Histoire
La prédation ne peut constituer un ordre capable de survivre à la complexité chaotique de l’entropie. Nous avons besoin de la Grandeur d’une Conscience pour nous faire sortir de notre petite histoire nationale vers la plus grande histoire ; celle du cosmos ! La Conscience Cosmique intègre l’humain dans son humanité, sa nature et son univers pour nous donner enfin un sens, un destin et une finalité. Elle est capable de résister la puissance de la civilisation capitaliste.
La conscience est un champ de grandeur du quantique au cosmique qui unie et fonde les forces de l’univers physique connus par la Mécanique quantique et la relativité générale.